Boris Charmatz – Serralves em Festa

Avec le soutien du programme MaisFRANÇA, Serralves em Festa présente le spectacle de Boris Charmatz, 20 dancers for the XX century and even more, le 31 mai à 15h au Musée de Serralves.

Entrée libre !

20 dancers for the XX century and even more, extracts est une archive vivante. Douze danseurs performent, se remémorent, s’approprient, recréent, enseignent et transmettent des solos acclamés — mais souvent oubliés — du siècle dernier, qui furent initialement conçus ou interprétés par certains des danseurs, chorégraphes et artistes modernistes et postmodernistes les plus influents.
Chaque artiste présente son propre musée, où le corps devient l’ultime espace pour un musée de la danse.

Plus qu’un simple legs, ce projet relève d’une forme d’archéologie : il fouille les gestes du passé, réinterprétés par le corps d’un danseur au présent. Métaphoriquement et très littéralement, la collection d’un musée de la danse réside dans et à travers le corps des danseurs. Le corps est le dépôt le plus actif, éduqué par les gestes, empli de mémoires prêtes à être réactivées pour le présent et l’avenir.
Ce projet propose une approche indisciplinée de l’histoire, où les danseurs accomplissent leurs tâches en faisant essentiellement ce qu’ils souhaitent — puisant dans leurs souvenirs, dans leur connaissance des solos historiques, dans leurs propres habitudes de mouvement et selon leur humeur. Il s’agit en réalité d’une forme de recherche, une approche muséologique d’un genre nouveau.

Les danseurs, artistes et acteurs de ce projet sont libres de choisir et de se souvenir, d’enseigner, d’exposer, de parler, de démontrer, de recréer, de se réapproprier, de revisiter les œuvres solos qu’ils désirent. Certaines œuvres sont oubliées, d’autres universellement connues… une partie du savoir vient de l’enfance, une autre de leur pratique régulière, et d’autres encore de réappropriations libres, d’hommages ou de lectures de partitions/textes.
Il n’y a pas de scène fixe, car le projet repose sur la polyvalence des artistes : il n’y a pas de « programme » à suivre, personne ne sait exactement quand, quoi ou qui est en train de performer.
Mais tout le monde est invité à échanger, parler, poser des questions, commenter.